Quand un fou-rire s'achève en une belle prière !
Dimanche 4 février, les jeunes en chemin pour leur Profession de Foi avaient rendez-vous comme tous les mois. L'hiver humide et son lot de « bobos » agissant, seuls six d'entre eux étaient présents mais quelle riche journée !...
Après la messe à l'église Saint Vincent où nous avons eu la joie d'entourer Maxence, Lily et William pour leur étape vers le baptême, nous avons rejoint les salles de l'église de Béhobie pour le pique-nique, au chaud, suivi du temps de réflexion coupé de moments de détente.
Le soleil s'est opportunément montré pour la partie de foot faite au fronton, avec seulement 6 joueurs, dont 2 demoiselles, et un vieux ballon (pas géniales, les conditions !...) et cependant, nos jeunes se sont organisés dans une superbe camaraderie avec l'idée de s'amuser plus que de gagner.
De leur livret « Heureux de croire » (ils s'apprêtent à professer « leur Credo »), ils ont étudié la parabole « Les deux maisons », l'une bâtie sur le roc, résistante aux tempêtes et l'autre sur le sable, détruite à la première tempête. Les jeunes ont symboliquement construit une petite maison, celle de Dieu, pour y mettre ce qui s'apparente au « sable » ou au « roc » dans leur vie, à l'exemple de saint Martin de Tours, donné par leur livret.
Jusque là tout s'est passé dans la bonne humeur mais avec sérieux !
Vient le temps de la prière finale et c'est alors que part, on ne sait comment un fou-rire général !
Les catéchistes, très sérieuses (enfin, presque !...) ont tout essayé : respiration, chant apaisant, « terrible menace » : « personne ne sort avant que la prière soit lue respectueusement et dans le calme !... ». Aucun résultat ; effet inverse !
Alors silence.....
Une de nos jeunes, calme de nature, se sent prête. « N'écoute pas les rires ; vas-y ! »... et ainsi, les uns après les autres (sauf un, mais qui a fait de son mieux pour essayer) ont voulu se maîtriser et ont réussi à bien lire cette belle prière, encore plus à propos que prévu par la rencontre !
« Que rien ne te trouble, que rien ne t'effraie.
Tout passe.
Dieu ne change pas.
La patience tout obtient.
Qui possède Dieu ne manque de rien.
Dieu seul suffit »
Sainte Thérèse d'Avilla