L'Avent, un temps de grâces où l’espérance renaît.
Tel un navire sans boussole qui vogue au creux des vagues, notre monde est en perte de vitesse. En témoigne la litanie des catastrophes naturelles et des conflits fratricides qui éclaboussent les nations. Face à ce fléau, nos esprits tourmentés s’interrogent : d’où le secours nous viendra-t-il ? Du ciel ou de la puissance des armes ?
Cette interrogation est plus insistante à l’écoute de l’évangile de ce dimanche :
« il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles et sur terre, les nations seront affolées et désemparées…»
Au regard de ces faits terrifiants, la paix est plus que jamais menacée, laissant place à la peur, à la terreur, à la perdition et à la mort. Heureusement, la venue glorieuse du Fils de l’Homme dans une nuée inaugure une nouvelle aube d’espérance.
Pour préserver cette espérance, il nous faut veiller et prier. C’est à ce prix que nos cœurs seront disposés à accueillir le Fils de Dieu qui se fait notre hôte.
Ô Prince de la paix, Emmanuel-Dieu avec nous soutient notre espérance au cœur de ce monde douloureusement éprouvé.
Amen !
P. Maxime EDOH