C'était pour dimanche 28 !

« L’histoire du colibri »

Un jour, dit la légende, un grand incendie se déclare dans la forêt…  Tous les animaux terrifiés et atterrés, observaient impuissants ce désastre.

Seul le petit colibri, aussi frêle que déterminé, s’active en allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec, qu’il jette sur le feu, recommençant son manège sans relâche. Au bout d’un moment, le tatou agacé par cette activité à ses yeux inutile, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas un peu fou ?

Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? »

 « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part.»

La «légende originelle» qui serait amazonienne, ce trouve dans le livre « Colibris et pélicans », publiée par Patrick Fischmann, complète l’histoire, d’une façon qui en change le sens :

« Aux moqueurs le colibri répondit « je fais de mon mieux, je fais ma part ».

Mais l’oiseau-mouche ne faisait pas simplement de « son mieux » ni seulement « sa part ».

En agissant ainsi, il volait de cœur en cœur et convoquait le grand torrent des becs, le seul à pouvoir éteindre la fournaise. Pélican reçut le message et s’élança vers la rivière.

Quand il revint volant lourdement, il vida le contenu de sa poche sur les flammes.

Une épaisse fumée noire s’éleva dans les airs. Un, deux, cent pélicans le suivirent.

Il suffisait qu’un merle, un ara ou un pinson se décide, pour qu’un pélican de plus les rejoigne.

Une escadrille blanche dont chaque pompier était un jumeau né au cœur d’un oiseau.

Ainsi les pélicans sortaient d’on ne sait où, ils s’élevaient du monde intérieur et ne comptaient pas les gouttes. Tout froissement d’aile et tout envol était contagieux et certaines poches ruisselèrent une eau qu’on ne connaissait pas.

Bien sûr certains ne décollèrent qu’à la toute fin de l’incendie, toutefois on ne vit jamais battre autant d’ailes ni se dédoubler autant de cœurs. Ni tant d’eau inconnue apparaître. Des oiseaux admirables se brûlèrent les ailes mais tant de flots versés ensemble éteignirent l’incendie. »

La légende d’origine montre un colibri très déterminé, et en colère, qui part mobiliser les pélicans, seuls à même de stocker assez d’eau pour éteindre l’incendie dévastateur.

Elle décrit, non pas donc une participation au « goutte à goutte » individuelle et héroïque, mais l’organisation d’une lutte collective. Cette légende originelle ne décrit pas un appel à la sagesse et à la modération ( philosophie de la « sobriété heureuse »), mais elle est un cri à la radicalité. 

Car quand on ferme les yeux sur ses frères, on se sépare de Dieu. Ainsi une spiritualité qui ne mène pas à l’engagement, ne peut se dire chrétienne. La goutte d’eau que tu peux recueillir et qui est à ta portée de tes efforts, est-ce que réellement tu l’apportes à tous les Lazare qui sont sur ta route ? 

N’attendons pas demain, pour nous mettre à aimer !

P. Rémi GALVAN

église Sainte Anne 

Samedi 27 septembre : 18 h 30

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église Saint Vincent – ville 

Dimanche 28 septembre : 10 h 30

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église Saint Jacques - Béhobie

Dimanche 28 septembre : 9 h

Prochaine messe 12 octobre : 9 h 

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église Saint Martin – Biriatou

Prochaine messe 5 octobre : 9 h  

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Les messes de semaine 

Lundi 29 septembre :  11 h 15 : messe à l’église Saint-Vincent 

(précédée par la prière du chapelet à 10 h 45)

Mardi 30 septembre : 18 h 30 : messe à église Ste Anne 

(19h15 - Prière avec le groupe charismatique )

Mercredi 1e octobre : 11 h 15 : chapelle de Concha Berri  

(précédé à 10 h 45 par la prière du chapelet )

Jeudi 2 octobre : 18 h 30 : messe à l'église Sainte Anne 

(prière du chapelet pour les malades à 19 h )

Vendredi 3 octobre : 18 h 30 : messe à l'église Saint Vincent 

(Adoration silencieuse après la messe)