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La Paroisse
Réflexion pour le 25e dimanche du Temps de l'Eglise
Réflexion pour le 25e dimanche du Temps de l'Eglise
© Notre Dame de la Bidassoa

| P. Maxime Edoh 426 mots

Réflexion pour le 25e dimanche du Temps de l'Eglise

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Lc 16, 1-13)
« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Lc 16, 1-13) ©
« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Lc 16, 1-13)

L’argent : un moyen mais pas une fin.

    

      Chers frères et sœurs, les lectures de ce 25è dimanche du temps de l’Eglise nous invitent à un examen de conscience et à un discernement sur notre manière de vivre avec les autres.

      La première lecture nous rapporte la protestation du prophète Amos face aux structures sociales basées sur l’injustice et l’exploitation des pauvres. En effet, sous le règne de Jéroboam II, la Samarie traversait une période de prospérité économique. Logiquement, cette situation devrait permettre d’améliorer la situation de la population. Mais ce n’était pas le cas. Les gens croupissaient dans la misère et la richesse n’était détenue que par une classe privilégiée. Et pire encore, l’enrichissement des uns provenait de l’appauvrissement des autres.

      Cette société du prophète Amos où sévissaient l’injustice, l’exploitation des faibles par les forts est-elle différente de la nôtre aujourd’hui ?

Les paroles du prophète Amos nous interpellent et nous invitent à un examen de conscience sur la manière dont nous acquérons nos richesses.

      Dans la deuxième lecture, saint Paul nous demande de prier pour tous nos chefs d’État ou pour ceux qui ont une parcelle d’autorité. Ainsi, habités par la crainte de Dieu, leurs actions et leur politique favoriseront une vie plus humaine et une société plus prospère.

 

Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus nous invite à un discernement face à l’argent trompeur. S’il est vrai que l’argent peut contribuer à notre bonheur, il n’en reste pas moins qu’il peut aussi devenir une idole. Perçu comme tel, il devient une fin plutôt qu’un moyen pour  nous rendre heureux.

Pour nous en prévenir, Jésus nous raconte la parabole du Gérant malhonnête qui a su utiliser la ruse pour ne pas se  retrouver dans la misère après son licenciement.

 

Cette histoire nous interpelle tous. Nous sommes souvent très ingénieux à trouver des moyens malhonnêtes et astucieux pour gagner de l’argent ou pour nous sortir des pétrins. Mais nous en faisons bien peu pour que règnent la paix et l’amour. Nous consacrons plus de temps à des choses qui détruisent et divisent qu’aux choses qui construisent et rétablissent nos relations. Nos réflexions portent plus sur des moyens qui nous permettent plus d’exploiter les autres que de leur permettre d’évoluer.

 

Que serait notre monde si nous devenions plus habiles à trouver des solutions de paix, d’amour et de réconciliation ?

 

En ce dimanche, que le Seigneur nous accorde la grâce de devenir plus habile à trouver des solutions pour une société plus humaine, plus juste et plus prospère.

P. Maxime EDOH

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