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La Paroisse
Homélie du 17ème dimanche du temps ordinaire
Homélie du 17ème dimanche du temps ordinaire

| Jean-Marc Lavigne 711 mots

Homélie du 17ème dimanche du temps ordinaire

DIX SEPTIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE  B

 

            En regardant les sujets traités par nos médias ces temps-ci, hormis la liesse des JO et les premières médailles, il est assez déprimant de regarder vers l’avenir. Espoirs et espérance semblent fondre comme glace au soleil…

 

            Et nous entendons ceux que nous côtoyons au quotidien, eux qui nous connaissent comme catho, qui nous disent comme dans des textes de l’Ancien Testament : « Où est-il ton Dieu ? »

 

            Question redoutable, en effet, comme un coup de poing dans notre ventre.

            Pourtant, il nous faut il réfléchir : où est Dieu ? où demeure-t-il ?

 

            Nous le trouvons dans l’Evangile et dans notre quotidien ; et cela nous y tenons. Personne ne pourra nous le ravir. Nous n’allons tout de même pas nous excuser d’être chrétiens… même si ce n’est pas toujours simple.

 

Et aujourd’hui donc dans l’évangile de ce dimanche, Jésus, le Maître, demeure sur la montage et plus précisément encore entouré d’une grande foule de gens qui avaient entendu parler de lui et des signes qu’il accomplissait.

 

Et tout d’un coup, voilà qu’il veut demeurer dans la quête, le désir, la faim de toutes ces personnes.

Il veut habiter en eux au plus près de cette faim, au plus près de leur fatigue et de leur épuisement

Jésus est saisi de pitié pour ces gens qui attendent tout de lui. Face à cette misère, il va agir avec une immense générosité.

 

Alors, à l’étonnement des disciples, il décide de les nourrir… avec quoi ? Lui n’a rien sur lui… les disciples n’ont pas assez d’argent dans leur ceinture… et apparemment les magasins sont bien loin de cet endroit…

« Non, Jésus, tu rêves… on ne peut pas les nourrir, voyons ! »

 

Tout de même, l’un des douze, André, a aperçu ce jeune garçon, en train de croquer discrètement son petit morceau de pain d’orge, le goûter prépare par sa maman.

André s’en approche ; il y voit d’autres petits morceaux de pain et deux poissons… mais c’est bien peu de chose… c’est décourageant.

« Qu’est-ce que cela pour tant de monde. »

 

Pourtant Jésus dit simplement de « faire asseoir les gens » et il va faire ce miracle de multiplier les pain et les poisson du petit gars ; ce petit rien qui deviendra tout.

 

Ce fond de pique-nique qui deviendra pour tous comme un festin.

 

Alors à la question « où est-il ton Dieu » « où demeure-t-il ? » : on peut répondre sans se tromper que Jésus demeure là où les hommes les femmes et les enfants ont besoin d’être sauvés par son amour qui fait toujours des merveilles.

 

Alors si nous sommes vraiment chrétiens, nous devons regarder notre quotidien en demandant à Jésus : « Où demeures-tu ? » et lui nous montrera qu’il demeure toujours chez ceux qui ont faim, qui connaissent la guerre, la catastrophe climatique, la persécution, la solitude, la maladie, les addictions, loin et tout près de nous…

 

Jésus nous montre ainsi qu’il ne fait rien sans nous, sans notre collaboration à son projet d’amour. Il nous demande un petit geste et il répond par un grand.

Si les hommes acceptent de partager de leur superflu et même de leur nécessaire, Dieu multipliera leurs dons.


            Face à tout ce mal qui est dans le monde, Dieu n'est pas inactif ni impuissant. Il nous a donné une planète avec des possibilités et des richesses immenses. Il nous a donné une intelligence pour multiplier ces richesses.

Le gros problème c'est que les hommes ne savent pas vivre ensemble comme des frères.


            Accueillons cette page d’Evangile comme un appel à avoir le regard même du Christ. Il s'agit pour nous de le rejoindre dans son projet de sauver tous les hommes et d'y apporter le meilleur de nous-mêmes. Il est avec nous bien plus que nous ne pouvons l'imaginer.

 

N'oublions jamais de discerner ces lieux, ces visages, ces situations où il demeure.

 

Que Saint Jacques, qui est fêté aujourd’hui dans notre relais voisin de Béhobie, ce sont les fêtes patronale, lui qui était si proche de Jésus, de son regard, de son enseignement et de son action, nous prenne par la main pour être vraiment les pèlerins de l’amour sur toutes les routes de nos vies.

 

                                                                       Amen

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