Avec Manex Barace - dernier épisode
Une escapade au Viêt Nam - VIII -
Dimanche : Le programme de ce dernier matin prévoyait le quartier résidentiel où sont situés le palais présidentiel et le mausolée. Comme déjà vus hier après-midi, monsieur Long « octroie » matinée libre jusqu’à 11 heures… Cela l’arrange sans doute. Sans vouloir trop m’éloigner de l’hôtel, je pars en direction des grandes avenues, à la recherche de la passerelle « Gustave Eiffel » et de traces d’une mosaïque qui délimitait autrefois la ville, longue de 7 kilomètres, aperçue hier soir depuis l’autocar. Trouvée, pas forcément dans la partie la mieux conservée.
Il ne faudrait pas que je m’égare. Chemin du retour, dans la cour d’une école (?) un rassemblement populaire. Prises de paroles par des officiels (?). Réunion de quartier ou meeting politique (?). Des enfants courent, des personnes âgées jouent aux dominos ou aux échecs chinois. Ma présence ne gêne semble-t-il personne. Toujours autant de circulation de véhicules en tous genres dans les rues. Et tous pressés.
Dernier déjeuner avant la visite du musée d’Ethnographie du Vietnam, lequel regroupe de riches collections d’objets et de documents retraçant les us et coutumes des différentes ethnies du pays, dans un bâtiment et dans les jardins. Toutes les demeures d’habitations exposées ont été construites par des artisans avec des matériaux originaires des régions concernées. J’ai personnellement préféré la visite extérieure, malgré la chaleur.
Dernières visites, la pagode Tran Quoc et l’ensemble majestueux du Temple de la Littérature, haut lieu culturel qui aurait mérité davantage de temps de découverte. La nuit tombe. Promenade en cyclo-pousse, plutôt dangereuse en raison de la circulation qui ne semble jamais diminuer. Pas vu d’accident ou accrochage durant le séjour !
Pour attendre l’heure du départ pour l’aéroport, le point de chute et de rassemblement, sera le lac de l’Epée restituée. À part un pont éclairé de lumière rouge, pas grand-chose à voir, sinon faire comme la foule des gens, résidents et touristes, qui profitent dans le brouhaha de la douce soirée d’automne.
Par chance, pas trop loin sur le plan se trouve la cathédrale Saint-Joseph édifiée en 1886 sur le site de la pagode impériale bouddhiste de Bao Thien construite au XVe siècle. La cathédrale de Hanoï est de style néogothique et sa façade ressemble quelque peu à celle de Notre-Dame de Paris.
Dans un peu moins d’une heure, il est préférable que je sois de retour au lieu de rendez-vous, sous peine de risquer de manquer l’autocar du retour… J’y vais quand même. En contrebas du parvis trône une statue de Notre-Dame. Une foule imposante est présente sur la place, l’intérieur est plein de fidèles pour une célébration, des tabourets ont même été rajoutés, à l’intérieur et sur le parvis. On affiche « complet » et il n’est plus possible d’entrer. Juste pour une prière s’il vous plait, en français et avec le sourire. Entrez ! Il aurait été dommage de n’avoir pu en admirer l’intérieur, ne serait-ce que quelques instants. Le plus discrètement possible, je profite d’un moment de musique jouée sur l’orgue à tuyaux installé en 2022 pour contempler et photographier l’imposant retable. Et vite de retour au lieu de rendez-vous…
Un dernier verre de bière avant le transfert à l’aéroport pour le retour en France. Comme pour le voyage aller, le retour s’effectue avec la compagnie Emirates. Premier vol Hanoï – Dubaï EK395 à bord d’un Boeing 777. Décollage à 00 heures 25, soit demain matin.
Lundi : Vol sans histoire, durée 7h40, arrivée à 05h05 (heure locale) à Dubaï. Il fait sommeil… L’aérogare est immense. Il est tôt, pas la foule dans les boutiques Duty free. 2h45 pour trouver la porte d’embarquement, c’est plus qu’il n’en faut ! En contrebas du comptoir désigné, est en préparation un Airbus A380. Décollage du vol EK073 à 07h50 et arrivée à Paris CDG à 12h25. Je continue ma nuit autant que faire se peut, entre les repas. Les temps de vol sont plus importants dans le sens est – ouest en raison de la rotation de la terre. Bienvenue en France, mais faîtes les formalités vous-mêmes ! Valise récupérée, encore trois heures d’attente. En provenance de Lille le TGV pour Bordeaux s’arrête à l’aéroport à 16h09 s’il est à l’heure. Il l’est et arrive à Bordeaux, son terminus, à 20h02 comme prévu. Passage obligatoire par une salle d’attente pour confirmation du quai de départ du TGV venant de Paris Montparnasse à destination d’Hendaye. Départ 20h20, il est également à l’heure à l’arrivée, 22h47. Débutée à l’aéroport d’Hanoï la journée a été longue… Fin du voyage.
© Manex Barace 2024