... dont une émouvante coïncidence !
Voila trois mois que la belle petite église de la plage ne résonnait plus des chants des fidèles, ni de l'accomplagnement de l'orgue pour célébrer notre Seigneur ou accompagner ses enfants dans les différents évènements de leur vie de chrétiens, mais du bruit des travaux de réfection des murs.
Mais ce samedi 21 mai est un vécu plein d'émotions sur plusieurs registres !
Dès neuf heures du matin, celui qui a rendu tant de services à sa paroisse d'adoption depuis de nombreuses années, avec dévouement et efficacité, était accueilli par sa famille, ses amis et les paroissiens reconnaissants, pour sa dernière messe, célébration de ses obsèques par l'abbé Jean-Marc Lavigne.
« A – Dieu », Monsieur Robert BATTUT !
Dix heures et demi, voici le moment plein de vie !.... C'est le rendez-vous mensuel des enfants de l'éveil à la foi, prévu dès le début de l'année de catéchisme. Par deux fois, la célébration s'est faite dans une des autres églises à cause des travaux.
Monsieur Battut y participait, avant sa très tardive "retraite", en accueillant les enfants pour la fiche de présence et, quand la catéchiste avait oublié de préparer les sièges à la hauteur des petits, pas de soucis, tout était prêt au bon moment !
Cette fois, nous étions en très petite assemblée mais les enfants présents avaient bien réfléchi, avec leurs parents, sur ce que signifie le dimanche chrétien et ils ont su donner de belles réponses. Ils ont bien compris que le dimanche-messe, temps pour Dieu, se décline en semaine-service, temps pour le prochain.
Ils ont surtout retenu : « donner de la joie » !
Tandis que nous quittions l'église, une fleuriste est arrivée pour compléter sa décoration en vue d'un autre moment de vie : un mariage qui sera célébré à seize heures trente.
Meilleurs vœux de bonheur aux jeunes mariés !
Et enfin, très attendue par les fidèles de l"église Sainte Anne, la messe anticipée du dimanche, fête de la Sainte Trinité, a pu être célébrée à dix huit heures trente.
« Faites cela en mémoire de moi »
Voici notre petite église toute fraîche qui attend, à présent, le retour des deux vitraux partis en réfection.