Vacances en Turquie
Je descends de l’avion, je suis à Istanbul, sur le continent européen. Le continent reste le même si ici, c'est très différent. Depuis la fenêtre du bus qui m’amène à l’hôtel je vois défiler les lumières des maisons dans la nuit.
Le matin l’odeur des stands réveille ma curiosité et ma faim ; ce sont des stands d’épis de maïs et de petits délices sucrés.
De l’autre côté de la Corne d’Or, je discerne le haut d’une tour. Elle est une ancienne tour de défense ; maintenant de son sommet les visiteurs peuvent découvrir les plus belles vues de la ville, la seule ville qui est séparée en deux continents, l’Europe et l’Asie.
Je continue de marcher dans cette belle ville et je me laisse, une fois de plus, guider par mon odorat ; c’est ainsi que je découvre le marché des épices.
Il y a une atmosphère accueillante, agréable et très agitée. Le brouhaha se mélange aux couleurs des épices d’Orient. Les couloirs de ce grand marché me mènent à un marché encore plus grand : le Grand Bazar.
C’est le plus grand marché couvert du monde, il compte plus de mille cinq-cents magasins. C’est immense ! C’est comme un labyrinthe de lampes de toutes les couleurs, d’habits, d’objets anciens, de bijoux et de chapeaux. Je me lance dans ce rythme si aimable, je me balade, j’achète, j’apprends et parfois je me perds « Je suis déjà passé par là, j’en suis sûre, je reconnais cette lampe bleue qui pend du mur ! », puis je me retrouve.
Quand je sors du Grand Bazar il fait nuit, ici le soleil se couche tôt. C’est ainsi que je découvre la vie nocturne d’Istanbul, les balades dans les luxueux jardins de Topkapi, les vues sur le pont Galata d’où les habitants pêchent, la grande mosquée Bleue éclairée et la lune, qui ici, semble plus grande et plus brillante qu’ailleurs.
Pendant mes dix jours à Istanbul, du côté européen ainsi que du côté asiatique, je me suis sentie accueillie par ses habitants et la beauté de cette grande ville m’a très vite attrapée. J’ai pris du plaisir à photographier des scènes quotidiennes de la vie des habitants ; comme les pécheurs, ou les marchands de délices turques, comme le bon thé et café du pays, comme leurs palais, comme les chats et les chiens errants qui sont nourris par tous, j’ai pris du plaisir à photographier les enfants sortant de l’école, j’ai pris du plaisir à photographier les gens et à parler avec eux.
Espérons qu’un jour, dans le meilleur des mondes, les hommes apprendront à vivre ensemble comme le fond les chats et les chiens à Istanbul.
Galata VILLATE