Au-revoir ou adieu ?... mais, BONNE CHANCE !...
Journal "SUD OUEST" : conclusion de l'article de Pierre Penin du 1e février, "Le village a dit "OUI" :
..."Personne ne sait encore si Mohammed, Suleiman, Sharif, Basir et les autres obtiendront durablement le précieux statut de réfugié.
Il faudrait être d'un optimisme forcené pour leur imaginer un avenir facile dans une France qui souffre. Il faudrait être béat d'ingénuité pour penser l'expérience de Baigorri significative de l'accueil des migrants dans l'Hexagone.
Ce Kurde, au micro, le sait bien. Mais "peut importe ce qui va arriver maintenant, dit-il, le peuble basque restera toujours dans nos coeurs".
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Du témoignage d'Hendayais, présents à cette manifestation (Hendaye se prépare aussi à accueillir des réfugiés), elle donnait l'impression de la fête d'une grande famille, bien au-delà de l'amitié tant élus, bénévoles, villageois, convives venus des alentours et migrants, communiquaient, chantaient, dansaient dans le respect et l'amour de l'autre.
Cette fête s'est déroulée autour d'un repas, préparé par les bénévoles (une chaîne, avec des activités diverses, de 80 personnes) et donc, en tant qu'hôtes, les migrants venus d'Afganistan, du Soudan, d'Iran, d'Irak, de Syrie, d'Erythrée, du Pakistan. Très grand succès !..., il n'y en avait pas assez, une commande express chez le traiteur a été nécessaire.
Divers groupes ont animé cette journée interculturelle, "Chants et musiques du monde", pour la joie et le bonheur de tous. Ce souvenir restera tenace pour les habitants de Saint Etienne de Baigorri comme tout ce qu'ils auront vécu pendant ces trois mois d'accueil.
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Tiré de "Sud Ouest" :
... "cette expérience fait du bien au village". Jean-Daniel Elichiry (association Atherbea en charge de l'accueil) sait que ce sera un héritage. Il aime la "douceur" offerte. Elle traversera les années. "Ce qui s'est passé va se transmettre".
Petit historique :
"On ne peut pas rester insensible à leur sort", souligne Jean-Michel Coscarat, le maire de Saint-Etienne-Baïgorry ©Xabi
Ce n'est pas une première :
"Il est prévu que nous les accueillions pendant trois mois." Une bonne partie de la période hivernale, donc. Lorsque l'Etat a recherché des solutions pour l'hébergement de réfugiés amassés à Calais, le Conseil municipal de Saint-Etienne-de-Baïgorry a discuté et validé l'idée.
"Je dirais que nous avons une habitude de l'accueil des réfugiés, ici. Il y a 24 ans, nous avions reçu une centaine de Kosovars, des familles étaient restés un an chez nous."
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Au final 48 personnes seront passées par Saint Etienne de Baigorri. Certaines sont très vitre reparties. Pour les restants, le départ du village VVF est fixé au 15 février.