Aujourd’hui, nous sommes en fête avec nos chers grands parents. Quel bonheur de les avoir à nos côtés !
Leur présence est un appui, une source d’inspiration pour mieux affronter les péripéties de la vie.
La vie n’est pas toujours un fleuve tranquille certes. Toutefois ces douces vagues, parfois houleuses, ne sont pas insurmontables. En témoigne ce beau poème de Rudyard Kipling intitulé :
Tu seras un homme mon fils !
« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
ou perdre en un seul coup le gain de cent parties sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
si tu peux être fort sans cesser d’être tendre et, te sentant haï sans haïr
à ton tour, pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles travesties par des gueux
pour exciter des sots, et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,
sans mentir toi-même d’un mot ;
si tu peux rester digne en étant populaire,
si tu peux rester peuple en conseillant les rois ;
et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
penser sans n’être qu’un penseur ;
si tu peux être dur sans jamais être en rage,
si tu peux être brave et jamais imprudent,
si tu sais être bon, si tu sais être sage, sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
si tu peux conserver ton courage et ta tête
quand tous les autres les perdront,
alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire seront à tous jamais tes esclaves soumis, et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire, tu seras un homme, mon fils. »
Fructueuse méditation et très belle fête à toutes et à tous.
P. Maxime EDOH