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La Paroisse
Réflexion pour le 3e dimanche de Carême - Année A pour le scrution des catéchumènes
Réflexion pour le 3e dimanche de Carême - Année A pour le scrution des catéchumènes

| P. Maxime EDOH 456 mots

Réflexion pour le 3e dimanche de Carême - Année A pour le scrution des catéchumènes

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     En ce 3e dimanche de carême où nous célébrons le premier scrutin avec nos catéchumènes qui se préparent à recevoir les sacrements à Pâques, la liturgie de ce jour nous offre la possibilité de choisir comme texte d’évangile, l’épisode du dialogue entre Jésus et la Samaritaine.

    Tout commence en Samarie à une heure chaude de la journée : Jésus a soif et se rend au puits de Jacob pour s’abreuver. 

Arrive une femme qui vient puiser de l’eau. Jésus lui demande à boire. La femme, toute réticente et craintive lui rappelle les querelles historiques qui opposent les Samaritains aux Juifs. Un dialogue s’engage entre les deux. 

    Au centre de cette conversation se trouve une femme blessée par ses déceptions successives à la recherche d’un bonheur insaisissable, une femme dont l’histoire nous rappelle peut-être le drame de tant d’autres personnes déçues par la vie.

     L’évangéliste souligne que cette dame s’est rendue au puits de Jacob à l’heure où le soleil est brûlant et où la soif se fait vraiment ardente. Si elle a préféré cette heure, c’est bien à dessein. Justement elle voulait sans doute éviter de rencontrer des gens sur la route et surtout de tomber sur les groupes de personnes qui ont l’habitude de venir à la fontaine pour se raconter des commérages. 

En Samarie, en effet, cette femme devait être bien connue à cause de la mauvaise réputation qui lui a valu ses cinq mariages ratés. Elle avait pensé trouver son bonheur dans ce que la vie semblait lui offrir de meilleur et de plus beau : l’amour ; mais ses expériences successives se sont toujours soldées par un échec.

     Le poids de ses échecs, ses aventures amères, l’écrasait ; mais sa rencontre avec le Christ change la donne. Désormais elle se sent libérée de tout jugement ; elle retrouve force, vigueur et sérénité. Le dialogue avec Jésus l’a restaurée dans sa dignité. 

Bénéficiaire de la grâce du salut, elle part annoncer à toute la ville la merveille que le Seigneur lui a faite : ‘‘ Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? ’’

Puissions-nous, à l’instar de la Samaritaine, nous laisser purifier, restaurer et réconforter par les grâces sanctifiantes de l’eucharistie de ce jour. 

Amen !

 P. Maxime EDOH

 

« Seigneur, en arrivant au puits, je n’avais que ma soif, profonde comme un gouffre,

brûlante comme un désert. Je ne le savais pas, mais cette soif était ma plus grande richesse. 

Car : infinie ma soif, infinie ta source, infini le don que tu me fais, infinie la joie que je reçois. 

Loué sois-tu, Seigneur pour ta présence qui coule en moi comme une source fidèle, vivante !  

 

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