Comme dans notre paroisse, l'accueil de l'Icône de Jésus, par les familles qui en font la demande durant l'Année Sainte, a pris un bon départ, voici l'histoire de ce saint, très peu connu de par chez nous, et pourtant peintre d'icônes, par amour de Dieu, jusqu'à en être martyrisé !...
Saint Lazare de Constantinople, (ou saint Lazare du Caucase, saint Lazare l' Iconographe, Lazarus Zographos, Arménie, ou Galatie) peintre moine et martyr de Constantinople, naquit dans le Caucase.
Peintre d'icônes à l'époque iconoclaste.
Il serait venu à Constantinople très jeune et décida de devenir moine.
Il aurait appris l'art de la peinture pour la création d'icônes sacrées, mais subit la condamnation de l'empereur Théophile, lequel avait émis un édit impérial menaçant de condamnation à mort tous les artistes qui avaient refusé de détruire les icônes qu'ils avaient peintes.
Arrêté et mis en présence de l'Empereur vers 830 il ne lui céda pas et fut emprisonné dans un cloaque.
Il retourna peindre des icônes et de l'art sacré , et pour cette raison de nouveau arrêté et, par ordre de l'empereur, il eut la paume des mains brûlée pour l'empêcher de peindre des fresques, détruites par les iconclastes de l'empereur Théophile, dans les couvents.
Il recommença encore à peindre et restaurer des icônes : caché dans le souterrain de l'église et monastère de Saint Jean-Baptiste le Précurseur, (Phoberon du côté du Bosphore), ce religieux peignit, avec ses doigts mutilés, l'image du grand saint, sous la protection duquel il s'était mis, et cette icône devint miraculeuse.
Il fut enfin réhabilité par Theodora et Michel III après la mort de Théophile et peignit sur la porte du Palais impérial un chiffre du Christ, et fut envoyé, comme émissaire à Rome, auprès du Pape Benoît III, en 856, pour discuter de la possibilité de réconciliation entre les deux églises.
Il est chargé d'une deuxième mission à Rome, en 867, mais mourut pendant le voyage et son corps fut rapporté à Constantinople où il fut enseveli dans l'église de saint Évandre en Galatie.
Il aurait peint les anges de l'Icône
de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours
avant d'offrir cette icône au Pape Nicolas I°.
Il est fêté le 23 février chez les catholiques et le 19 novembre dans l'église orthodoxe.
Il devint le patron des peintres et des sculpteurs et il fut invoqué contre les rhumatismes, les douleurs dans les bras et les mains, et la colère.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lazare_de_Byzance
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Du site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_du_Perp%C3%A9tuel_Secours_(ic%C3%B4ne)
(L'icône originale avant sa restauration)
(Extraits) : Notre-Dame du Perpétuel Secours est une icône miraculeuse, datant du XIVe siècle, universellement connue, de type bysantin, dite Strastnaya ("aux instruments de la Passion").
D'origine crétoise, d'après la légende elle serait la réplique d'un original, parfois attribué à Saint Luc.
Elle était très vénérée par saint Alphonse de Liguori, fondateur des Rédemptoristes, car la sandale de l'Enfant Jésus qui se détache signifierait le « rachat », (coutume israélite de donner sa sandale pour conclure un marché) donc, la Rédemption de toute l'humanité par Jésus-Christ lors de sa Passion.
Jésus regarde l'ange lui tendant les instruments de sa passion et non sa Mère comme sur d'autres icônes tandis que la Vierge, nous regardant plutôt que son enfant, peut être considérée comme une Mère universelle, celle du Sauveur de tous les hommes....
... Ces deux archanges auraient été rajoutés par le moine-peintre Lazarre de Bysance au IXe siècle, qui offrit son icône au Pape Nicolas I....
... Le Père Charles de Foucauld priait souvent la Vierge sous ce nom et, lui aussi peindra ce tableau. Il appellera son ermitage chez les clarisses « Notre-Dame du Perpétuel Secours ».