Cet article date du 10 août 2017 ; nous sommes en novembre, donc... Les photos (avec la permission de l'auteur) sont très belles tout comme la réflexion biblique !
La pluie, malédiction ou bénédiction ?
Un blogueur, parfait inconnu ne se prenant pas au sérieux, témoigne d'une expérience personnelle qui, en fait ( ?...) minimise nos petites contrariétés climatiques de plus ou moins nantis, par apport à celles, très graves, de certaines contrées.
Ce monsieur signale en haut de son blog :
« ..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on « dérise », on batifole, on plaisante, on ricane. »
D’une curieuse malédiction (qui pourrait s’avérer une bénédiction)
« Hier nous fûmes en la belle province du Perche. Nous quittâmes le Mortainais sous un ciel gris mais sans que la moindre goutte tombât des nuages qui l’obscurcissaient. Arrivés à destination, après un petit tour de jardin, nos charmants hôtes proposèrent que nous prissions l’apéritif dehors. C’est alors que les premières gouttes commencèrent à tomber. Le subséquent déluge ne cessa de tout l’après midi et du début de soirée. Lorsque nous reprîmes la route, il pleuviotait toujours. Un peu après Argentan ça se corsa. Des cataractes vinrent rendre la conduite malaisée. Plus loin, la pluie se calma jusqu’à disparaître et nous pûmes constater, en approchant de la maison qu’au cours de notre absence AUCUNE goutte n’était venue abreuver nos sillons. Toutefois, une fois arrivés, nous constatâmes que quelques gouttes commençaient à tomber. Il plut durant la nuit et, au matin, se déchaîna l’orage.
Tous les voyages que nous entreprîmes avec la Daimler s’avérèrent copieusement arrosés. Qu’elle nous menât à Troyes, dans le Perche ou dans les Landes, à chaque fois les trombes d’eau furent au rendez-vous. Comment tout esprit rationnel n’en viendrait-il pas à conclure à l’existence d’une corrélation entre les déplacements de cette automobile et les précipitations ?
Ces douloureuses expériences m’amènent à penser qu’il existe une malédiction de la Daimler. Quelque maligne divinité s’acharne donc à gâcher, au niveau météorologique, toute excursion à son volant gâchant partiellement l’agrément de la conduite sans pour autant nuire à celui des rencontres.
Cet irrécusable constat pourrait paraître décourageant. Seulement, si toute médaille a son revers, on peut en inférer que tout revers a sa médaille. Et si cette apparente malédiction s’avérait une bénédiction ? Pensons à toutes ces régions arides où l’on prie pour que tombe la pluie ! Sahara, Sahel, Gobi, pour n’en citer que les plus vastes. Que n’y donnerait-on pas pour que ces désolantes étendues de pierre ou de sable se transforment en luxuriantes prairies où brouterait un nombreux et gras bétail ? Pour qu’on puisse s'y livrer à de rémunératrices cultures ? Quand on pense qu’un passage de Daimler de temps à autre transformerait ces rêves insensés en enrichissantes réalités, on ne peut s’empêcher d’envisager les profits financiers qu’on pourrait en tirer…
Seulement, vu que je répugne à quitter mes pénates et qu’aucun désir d’enrichissement ne m’habite, je crains de ne jamais exploiter ce filon. Toutefois, si quelque jeune (ou moins jeune) aventurier (ère), ambitionnant une rapide fortune, avait envie d’en tirer profit, mon amour du genre humain me dicterait de lui céder cette voiture miraculeuse pour un nombre de millions d’Euros qui reste à déterminer. Ce serait un crève-cœur, bien sûr, mais un cœur généreux et une âme élevée me dicteraient de m’y résoudre. »
Les commentaires de ses abonnés sont plus ou moins intéressants !... ; juste ceux-ci dans le même humour :
« Voilà ce qui arrive quand on roule dans une voiture anglaise, la météo s'adapte. »
« Changer la couleur de votre automobile, il me semble que cette dernière soit rouge alors qu'une Daimler doit être verte ; il ne pleut pas, le ciel pleure de honte. »
Et du côté de la Bible ?
L'eau vie ou mort - Les références à l'eau, la pluie, la sécheresse et "les sécheresses" autres, sont innombrables ( ?...) dans la bible. Des textes magnifiques la parcourent et sont régulièrement lus et expliqués en Église.
Voici une approche parmi des quantités, faite par un pasteur :
« …/... Il est intéressant d'observer comment se forme un nuage : le soleil chauffe la mer produisant de la vapeur qui s'élève dans l'atmosphère pour se condenser et former un nuage. Quand le nuage est assez dense, une pluie fine commence alors à tomber. Et si la densité du nuage est encore plus importante, il y a alors un orage.
Mon intime conviction est que nous pouvons créer cette pluie dans notre vie, dans les déserts que nous traversons. Nous devons pour cela adopter une bonne attitude : prier Dieu, le remercier chaque jour pour ses bontés, marcher selon ses préceptes.
La vapeur représente notre louange qui monte au ciel, c'est notre reconnaissance à Dieu. Et plus nous louons, plus notre nuage sera grand. Jusqu'au moment où il sera tellement dense que Dieu fera pleuvoir ses bénédictions dans notre vie. Ce nuage est le résultat de notre adoration quotidienne et de l'espérance que nous avons en Dieu.
Pour simplifier le processus, quand la louange monte, la bénédiction descend. Ce principe est formidable et nous devons chercher à l'appliquer dans notre vie. ».../...
Quoiqu'il en soit : « Après la pluie, le beau temps !.... »