Médaille mondialement connue !... mais les plus jeunes connaissent-ils son histoire ?
Marie, mère de Dieu, demande à une jeune religieuse de faire frapper une médaille.
Sainte Catherine Labouré, fêtée le 28 novembre, naquit dans un petit village de Bourgogne, huitième d’une famille de dix enfants. Elle a 9 ans quand meurt sa mère, le 9 octobre 1815.
"Catherine, en larmes, monte sur une chaise pour embrasser la statue de la Sainte Vierge et dit : « Maintenant, tu seras ma maman ».
D'abord recueillie par une tante, puis de retour à la ferme familiale, elle assume le rôle de mère de famille, notamment auprès de son jeune frère infirme, de fermière et de maîtresse de maison à seulement 12 ans.
Mais elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très raremant une messe dominicale.
Jeune fille, devant un portrait de Saint Vincent de Paul, Catherine pense reconnaître le prêtre âgé qu'elle vit en songe, une nuit, et qui sera exemple pour toute sa vie.
En effet, refusant de se marier, son père l'envoie à Paris travailler comme servante pour son frère qui tient un commerce de vins et un restaurant populaire : Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres.
Après un retour en Bourgogne, son père cède à la demande persistante de Catherine pour entrer au séminaire de la Maison-Mère des Sœurs de Saint Vincent de Paul de la rue du Bac, à Paris. C'est le 21 avril 1830.
Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant, 25 avril. Les reliques de saint Vincent de Paul qu'elle aime tant, sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.
Extraits du site : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9305/Sainte-Catherine-Laboure.html
Le ciel est descendu sur la terre…
De juillet à décembre 1830 sœur Catherine, jeune novice des Filles de la Charité, reçoit l’immense faveur de s’entretenir trois fois avec la Vierge Marie.
Titres tirés du SITE OFFICIEL de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse ; consultation vivement recommandée : http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/
Le 18 juillet 1830, en la veille de la fête de Saint Vincent, Catherine recourt à celui dont elle a vu le cœur débordant d’amour pour que son grand désir de voir la Sainte Vierge soit enfin exaucé. A 11 heures et demie du soir, elle s’entend appeler par son nom.
Un mystérieux enfant, au pied de son lit, l’invite à se lever : « La Sainte Vierge vous attend » ...
Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à Catherine dans la chapelle. Cette fois, c’est à 17h30, pendant l’oraison des novices, sous le tableau de saint Joseph (emplacement actuel de la Vierge au globe)... Marie demande :
« Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle.
Les personnes qui la porteront avec confiance
recevront de grandes grâces ».
En décembre 1830
Pendant l’oraison, Catherine entend de nouveau un frou-frou, cette fois derrière l’autel. La Sainte Vierge se présente auprès du tabernacle, un peu en arrière et lui confirme sa mission. Elle dit : « Vous ne me verrez plus ». C’est la fin des apparitions.... Tout est fini … mais tout commence !...
Ouvrir le PDF pour lire le message entier de Marie à Catherine d'après le texte du Père Laurentin
et, ou regarder la vidéo (à montrer aux enfants.)
Extrait : ..."Aladel écoute donc Catherine avec plus d'intérêt, mais « sans lui donner à entendre qu'il attachât la moindre importance à ses visions ». Catherine revient aux confessions normales, ordinaires. Le confesseur espère que ce sera durable.
Mais non, quatre mois plus tard, la voici porteuse d'une consigne précise : faire frapper une médaille à l'effigie de l'Immaculée, qu'elle a vue rayonnante des dons de Dieu."
La Médaille selon les apparitions décrites par Catherine
En février 1832 éclate à Paris une terrible épidémie de choléra, qui va faire plus de 20.000 morts ! Les Filles de la Charité commencent à distribuer, en juin, les 2.000 premières médailles frappées à la demande du Père Aladel. Les guérisons se multiplient, comme les protections et les conversions. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille : « miraculeuse ».
« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
la Vierge Marie est immaculée dès sa conception. De ce privilège, qui lui vient déjà des mérites de la Passion de son Fils Jésus, le Christ, découle sa toute-puissance d’intercession qu’elle exerce pour ceux qui la prient.
C’est pourquoi, la Vierge invite tous les hommes à avoir recours à elle dans les difficultés de leur vie.
Elle nous appelle à entrer nous aussi dans la logique de Dieu qui n’est pas la logique du monde. C’est cela la grâce authentique de conversion, que le chrétien doit demander à Marie, pour la transmettre au monde. Ses pieds sont posés sur une moitié de boule et ils écrasent la tête d’un serpent.
La demi-boule, c’est le demi-globe terrestre, c’est le monde. Le serpent, chez les juifs et les chrétiens, personnifie Satan et les forces du mal.
Ses mains sont ouvertes et ses doigts sont ornés d’anneaux (la fidélité de Marie) revêtus de pierreries d’où sortent des rayons (efficacité de son intervention), de grâce qui tombent sur la terre.
Le « M » est l’initiale de Marie, la croix est la Croix du Christ. Les deux signes enlacés montrent le rapport indissoluble qui lie le Christ à sa très sainte Mère. Marie est associée à la mission du Salut de l’humanité par son Fils Jésus et participe par sa compassion à l’acte même du sacrifice rédempteur du Christ.
Le cœur couronné d’épines est le Cœur de Jésus. Il rappelle l’épisode cruel de la Passion du Christ raconté dans les évangiles, avant sa mise à mort. Il signifie sa Passion d’amour pour les hommes.
Le cœur percé d’un glaive est le Cœur de Marie, sa Mère. Il rappelle la prophétie de Siméon racontée dans les évangiles, le jour de la Présentation de Jésus au temple de Jérusalem par Marie et Joseph. Il signifie l’amour du Christ qui habite Marie, et son amour pour nous : pour notre Salut, elle accepte le sacrifice de son propre Fils.
Le rapprochement des deux Cœurs exprime que la vie de Marie est vie d’intimité avec Jésus.
Douze étoiles sont gravées au pourtour.
Elles correspondent aux douze apôtres et représentent l’Eglise. Etre d’Eglise, c’est aimer le Christ et participer à sa passion pour le Salut du monde. Chaque baptisé est invité à s’associer à la mission du Christ en unissant son cœur aux Cœurs de Jésus et de Marie.
La médaille est un appel à la conscience de chacun, pour qu’il choisisse,
comme le Christ et Marie, la voie de l’amour jusqu’au don total de soi.
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Explications complètes sur le même SITE OFFICIEL : http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/apparitions-et-medaille/medaille-miraculeuse/