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Notre attachement à Hendaye
Notre attachement à Hendaye

| ND de la Bidasoa 811 mots

Notre attachement à Hendaye

Témoignage : Beïra Hendaya !

Je m'appelle Henri Gautier. J'ai 42 ans. Ayant grandi en région parisienne, j'habite, avec ma femme et mes deux enfants, à Sens dans l'Yonne depuis 9 ans.

Quels sont mes liens avec Hendaye ? Voici mon témoignage :

Une arrière grand-mère qui venait de Toulouse avait acheté la villa "Beïra Mendi" ("vue sur la Montagne"), boulevard Leclerc, au début des années 30.

Sa fille Yvonne était mariée à un artiste médailler, Raoul Benard. C'est lui qui a notamment exécuté la médaille commémorative de la déportation de l'abbé Simon, qui se trouve à l'extérieur de l'église sainte Anne. Le couple partageait son temps entre Hendaye et Paris. Leur fille cadette (ma mère) Monique a vécu ses années d'enfance, pendant la guerre, à Hendaye. Dans les jours sombres, voir la mer, faire des promenades à vélo, rencontrer Mme de Beaumont ou Maïté Girtanner, mais surtout l'organiste de l'église de Saint-jean-de luz, Mr Lebout, étaient pour elle des moments précieux, dont elle témoignait souvent.

Médaille de l'abbé Simon, église sainte Anne, réalisée par Raoul BENARD, mon grand-père maternel
Médaille de l'abbé Simon, église sainte Anne, réalisée par Raoul BENARD, mon grand-père maternel © ND Bidassoa
Médaille de l'abbé Simon, église sainte Anne, réalisée par Raoul BENARD, mon grand-père maternel
Église Sainte Anne Hendaye Plage
Église Sainte Anne Hendaye Plage © ND Bidassoa
Église Sainte Anne Hendaye Plage

Ma mère s'est mariée à l'église sainte Anne le 21 mai 1960 avec Jean Gautier, alors radio dans la marine marchande, et surtout cousin du propriétaire de la maison voisine de "Beïra Mendi".

Ils ont eu 4 enfants, Paul, Odile, Anne et moi. Pendant notre enfance et notre adolescence, nous venions un mois d'été par an profiter de Hendaye avec ma mère, pendant que mon père travaillait. Nous étions inscrits au club Neptune. A la maison, nous vivions au rythme doux et tranquille qu'elle menait tout au long de la semaine : elle faisait les courses au marché d'Hendaye ville, nous préparait de la limande le vendredi, faisait des frites le dimanche... Ce jour là, nous allions à la messe, célébrée par le père Miguras à Sainte Anne.  L'après-midi, nous allions nous promener, souvent vers les deux jumeaux, et régulièrement à Saint Jean-de-luz...

A partir de nos seize ans, nous (les enfants) venions beaucoup moins à Hendaye.

Nous y sommes revenus plus tard, quand nous avons commencé à construire nos vies de familles respectives, et surtout quand mes parents s'y sont installés à la fin de leur vie. Mon père y a vécu sa dernière année. Je me souviens notamment du sacrement des malades qu'il a reçu à la maison d'Hendaye. J'ai senti alors que mon père, très fragilisé par la maladie de Parkinson, avait une foi forte, pleine de confiance et de piété. Il est mort quelques mois après.

Ma mère est restée cinq ans à Hendaye, toute seule. Nous venions à tour de rôle lui rendre visite avec nos familles pendant les vacances scolaires. Souffrant de la maladie d'Alzeimer, nous l'avons rapatriée en région parisienne en 2008. Elle y est décédée en 2012. Les obsèques de mes parents ont été célébrées toutes deux à l'église sainte Anne et ils sont enterrés au cimetière de Béhobie.

Avec ma femme Laetitia, qui ne connaissait pas Hendaye avant notre rencontre, nous y venons donc régulièrement depuis 2004.

C'est surtout entre 2011 et 2014 que nous avons le plus profité de Beïra Mendi, de la ville et de cette partie si attachante du Pays Basque.

Beira Mendi.JPG
Beira Mendi.JPG ©
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 Pour nos deux enfants, Etienne et Emilien, nés en 2007 et 2009, Hendaye, c'est la mer, la plage, les parties de foot avec les cousins ou d'autres vacanciers, les baignades, les châteaux de sable.

Pour Laetitia, c'est la mer, la forte et belle identité basque que l'on ressent dans les paysages, les maisons, les rencontres. Chaque année, nous allons voir, entre autres propositions estivales, un concours de chiens de bergers : elle apprécie beaucoup les performances des border-colley mais aussi des bergers.

Et pour ma part, l'attachement avec la ville et la région s'est ancrée dans les temps familiaux, sur la plage, de belles promenades (notamment au  jaizkibel) en petites excursions.

Alors qu'avec ma mère je fréquentais davantage l'église sainte Anne, avec ma petite famille nous allons plus souvent à Saint Vincent. C'est là que nous avons rencontré Joëlle. Comme j'anime avec d'autres parents l'éveil à la foi sur ma paroisse, le partage s'est fait naturellement. De séjour en séjour nous ne manquions pas de nous revoir, à Hendaye (à la kermesse) ou pas loin (pour un pique nique à St Martial par exemple). Grâce à elle, nos enfants ont pu vivre en juillet dernier, cette fois à l'église sainte Anne, un temps d'évangélisation animé par des jeunes brésiliennes. Cela nous a bien plu.

Depuis que la maison de ma mère a été vendue, nous ne sommes pas retournés à Hendaye. Les liens du passé mais aussi du présent étant toujours forts, nous savons que nous y reviendrons quand nous le pourrons, d'autant que nous allons déménager vers Poitiers fin juillet prochain ; cela nous rapproche !

D'ici là, nous sommes heureux quand nous pouvons avoir des nouvelles fraiches de la ville, notamment par la Newsletter de "Notre Dame de Bidassoa". Donc, Merci et à bientôt !

 

Concours de chien de bergers - Biriatou 2013
Concours de chien de bergers - Biriatou 2013 © ND Bidassoa
Concours de chien de bergers - Biriatou 2013
Souvenir depuis San Martial.jpg
Souvenir depuis San Martial.jpg ©
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