Ils n'étaient pas nombreux, les enfants, à faire ce beau pèlerinage, mais ceux-ci ont été ravis de leur journée !
Les prêtres Jean-Marc et Maxime, les mamans, Raquel et Imaculada, les catéchistes, Monique et Nadège, l'ont été tout autant, si gentiment accueillis par soeur Jeanine des Servantes de Marie.
Il faisait très chaud ; heureusement le grand parc boisé permettait les différents jeux instructifs du parcours préparé par les religieuses et le pique-nique s'est fait dans une salle qui était restée fraîche !
("clic" sur les photos pour les agrandir)
Le départ
Diego - Martin - Vincent, chauffeur-taxi - Celia - Nicolas - Lluk
Cléa - Léa - Gabriella
Nicolas - Monique - Nadège - abbé Jean-Marc - Alba - Raquel - abbé Maxime - Imaculada
Visite guidée par soeur Jeanine
Les lieux et la basilique attachée au couvent
(Photos de l'abbé Jean-Marc)
(Explications regroupées tout en bas de l'article)
Qu'ont-ils vu ?
Les vitraux de la basilique illustrent cette histoire
Le choeur et la statue de Notre Dame de Buglose
Le déroulement des activités est présenté avec une petite vidéo
Moment de plaisir comme noté dans le carnet de Léa !
Trois explorateurs face à un monstre !
Le parcours, guidé par l'abbé Jean-Marc,
avec Nadège pour les photos
Pause au pied de la grande Croix
Visite de la Chapelle des Miracles et de la source où a été retrouvée la statue de la Vierge Marie
L'eau leur a donné du tonus !... Vite, c'est l'heure de la messe !
Gabriella, Diego et Martin, nos servants d'autel, ont été rejoint par Alba pour son premier service qu'elle souhaite renouveler.
Bienvenue Alba !
Temps de prière à la Chapelle des Miracles pour conclure cette très belle journée comme l'ont dit enfants et mamans, catéchistes et prêtres !
Basilique, Chapelle des Miracles, Machine à Carillonner :
Un condensé de l’histoire du sanctuaire de Buglose en trois points de repères.
L’ histoire du sanctuaire landais, situé à 9 km au Nord Est de Dax, commence au XVIIe siècle. Selon la tradition, vers 1620, un berger s’aperçoit qu’un des bœufs dont il a la garde a pris l’habitude de se réfugier dans un coin du marécage où jaillit une source d’eau vive. Intrigué, la pâtre en retire un bloc de pierre à grain fin pesant près de 400 kilos : c’est une statue de la Vierge. Reconnue par des anciens, l’Image aurait été cachée là cinquante ans plus tôt, afin d’échapper au vandalisme des protestants, dans le contexte des guerres de religion.
La légende ne s’arrête pas là : l’évêque de l’époque, Mgr Du Sault, décide d’affecter la Vierge à l’église de Pouy mais lors de son transport, l’attelage s’arrête devant les ruines de la chapelle de Buglose et refuse de bouger. Marie voudrait-elle rester à Buglose ? On fait construire une nouvelle chapelle bénie en 1622, sur les décombres de l’ancienne. La statue est définitivement restée à Buglose.
Des prêtres, comme les pères Lesbats et Cazaunau dans un ouvrage paru en 1970, tenteront d’expliquer cette légende : « L’arrêt des bœufs, qui refusent la marche, n’est qu’une retranscription évidente du passage de la Bible concernant l’Arche d’alliance. L’arrêt du convoi peut signifier que les efforts d’autres localités, car en ce domaine la concurrence jouait très fort, pour s’attribuer et garder la statue, sont restés vains, le choix préférentiel de Dieu ayant prévalu ».
Le bourg landais devient vite un lieu de pèlerinage dont l’audience dépasse les frontières départementales : on vient de Bordeaux. Auch, Bayonne ou Tarbes, pour prier la Vierge, Au fil des siècles, l’Église reconnaîtra officiellement une cinquantaine de miracles. Parmi les plus célèbres, le cas de Bernard Ducassou, relaté par l’abbé Labbarrière, dans un ouvrage intitulé Histoire de Notre-Dame de Buglose et Souvenirs du berceau de Saint-Vincent-de-Paul, publié en 1657 : « Sa jambe gauche était percée de sept ulcères purulents. Arrivé à Buglose, il a passé la nuit en prière et le lendemain s’est lavé à la fontaine. Aussitôt les ulcères se sont fermés ».
La basilique. Au XIXe siècle, devant l’afflux de nombreux pèlerins, une église plus vaste est bâtie : une grande Basilique où se trouvent la Mère et l’Enfant couronnés le 9 septembre 1866. On peut y admirer de magnifiques vitraux qui relatent l’histoire de ce lieu, les deux magnifiques bas-reliefs, rappelant le passage de Saint Vincent de Paul avant son départ à Paris, la fondation des Lazaristes et celle des Filles de la Charité.
La basilique témoigne de l’attachement de plusieurs évêques au sanctuaire, avec les tombeaux de Nos seigneurs Epivent, Touzet, Delannoy et De Cormont. (évêques d’Aire-et-Dax entre 1859 et 1930. et du passage de pèlerins célèbres : Frédéric Ozanam (fondateur de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul), le père Michel Garicoïtz (fondateur de la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Bétharram), le père Cestac (fondateur de la congrégation des Servantes de Marie).
- La Chapelle des Miracles. Elle rappelle l’endroit où la Statue a été cachée pour échapper au vandalisme des protestants. C’était en 1570... Il a fallu attendre cinquante ans pour la retrouver.
Le carillon. Une fois par semaine. le sanctuaire de Buglose propose le concert du Carillon. Petit rappel historique : en 1877, Mgr Delannoy arrive sur le siège épiscopal des Landes. Homme du Nord, il a la nostalgie des carillons de sa Flandre natale. Considérant l’église de Buglose comme le plus beau fleuron de son diocèse, il fait construire deux tours et bénit un ensemble de 23 cloches en 1896, un carillon doté dès l’origine d’un clavier singulier, nommé la Machine à Carillonner, présentée à l’Exposition universelle de Paris en 1900. Le carillon (60 cloches et 34 touches de clavier) sera complet dès 1926, après l’installation d’un bourdon et de petites cloches supplémentaires. Denis Villenave est le carillonneur de Buglose. (article de 2017)