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LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX
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LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX

ONU : l’avenir du monde dépend

du dialogue interreligieux

Réflexion de Mgr Jurkovic dans les médias du Vatican

 

Par Anne Kurian-Montabone

 

L’avenir du monde dépend du dialogue interreligieux, qui implique plus de la moitié de l’humanité, affirme Mgr Ivan Jurkovic, dans un entretien à Vatican News.

L’observateur du Saint-Siège au Bureau des Nations Unies à Genève, modèrera une rencontre le 16 avril 2021, à Genève, sur l’encyclique Fratelli tutti du pape, avec des représentants de grandes institutions internationales (OMS, Haut-Commissariat pour les réfugiés, Organisation internationale du travail) et de chefs religieux.

Le rendez-vous en ligne sera introduit par une intervention du cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin qui parlera de fraternité humaine et de communauté internationale. Parmi les autres intervenants : le cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le prince jordanien El Hassan bin Talal, le secrétaire général du Conseil mondial des Eglises Ioan Sauca et le rabbin argentin Abraham Skorka, ami du pape François.

 

« Les inégalités croissantes et les divisions entre les Etats sont devenues plus visibles et on observe également moins de considération envers les plus vulnérables », constate Mgr Jurkovic, qui dénonce : « C’est également très visible dans la course pour s’accaparer les doses du vaccin sur le marché au point que certains Etats en ont carrément trop et que d’autres en manquent totalement. » L’événement organisé par le Saint-Siège entend combattre ce « virus de l’individualisme radical ».

 

Forte de ses 39 organisations internationales, « du désarmement au commerce, des droits humains aux migrations », souligne le représentant du Saint-Siège, « Genève a besoin, comme nous, non seulement de croire dans les inspirations, mais également dans la force du dialogue qui a besoin de structures ».

 

Et Mgr Jurkovic d’ajouter : « On peut critiquer les Nations Unies – et il est facile de les critiquer, peut-être est-ce aussi nécessaire – mais il faut dire que le monde, aujourd’hui, serait probablement bien pire sans les Nations Unies et qu’on ne peut l’imaginer sans elles. Les grandes idées et les grandes inspirations ont aussi besoin des structures et c’est ce que nous cherchons à souligner et à appuyer également par la présence de la mission du Saint-Siège. »

 

Il insiste sur la « nécessité » du dialogue interreligieux : « Cette conviction devient de plus en plus profonde et réelle. Ce ne sont pas des mots, c’est une véritable nécessité. Le monde doit marcher sur la voie du dialogue entre les religions… L’avenir du monde dépend de nous, notamment des grandes religions, qui représentent facilement plus de la moitié de l’humanité… De la qualité du dialogue entre deux ou trois grandes religions, dépend l’avenir de plus de la moitié de l’humanité. »

 

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

AVRIL 15, 2021 18 : 55 ROME


 

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