proposé par "Prions en Eglise"
MYSTÈRES DOULOUREUX
Deuxième mystère douloureux, la flagellation de Jésus.
Le Fils de Dieu est fouetté par des soldats qui le font souffrir et se moquent de lui.
Ce supplice cruel fait resplendir l’amour infini du Christ qui partage la condition de tous ceux qui souffrent.
Ce n’est pas la souffrance qui sauve mais l’amour qui se dévoile dans l’épreuve. Jésus donne sa vie librement pour la rémission et le pardon des péchés.
En regardant Jésus, nous mesurons bien comment Dieu est grand et combien l’homme s’abaisse parfois par certains de ses comportements. Nous ne pouvons demeurer insensibles.
MÉDITATION
Nous croyons que chaque pas du Condamné, chacun de ses gestes et chacune de ses paroles, et aussi ce qu’ont vécu et accompli ceux qui ont pris part à ce drame, nous parlent continuellement. C’est aussi dans sa souffrance et dans sa mort que le Christ nous révèle la vérité sur Dieu et sur l’homme.
Le drame de Pilate se cache dans la question : Qu’est-ce que la vérité? Ce n’était pas une question philosophique sur la nature de la vérité, mais une question existentielle sur son rapport à la vérité. C’était une tentative de se dérober à la voix de sa conscience qui lui ordonnait de reconnaître la vérité et de la suivre. L’homme qui ne se laisse pas conduire par la vérité se dispose même à émettre une sentence de condamnation à l’égard d’un innocent.
Les accusateurs devinent cette faiblesse de Pilate et c’est pourquoi ils ne cèdent pas. Avec détermination ils réclament la mort en croix. Les demi-mesures auxquelles Pilate a recours ne l’aident pas. La peine cruelle de la flagellation infligée à l’Accusé n’est pas suffisante.
Quand le Procureur présente à la foule Jésus flagellé et couronné d’épines, il semble chercher une parole qui, à son avis, devrait faire céder l’intransigeance de la foule.
Montrant Jésus, il dit : «Ecce homo ! Voici l’homme ! »
Mais la réponse est : « Crucifie-le, crucifie-le ! ».
St Jean-Paul II, Via Crucis, Vendredi Saint 2000
PRIÈRE
Ô Christ, toi qui as accepté une condamnation injuste,
accorde-nous, ainsi qu’à tous les hommes de notre temps, la grâce d’être fidèles à la vérité ;
ne permets pas que le poids de la responsabilité pour la souffrance des innocents retombe sur nous et sur ceux qui viendront après nous.
À toi, Jésus, juste Juge, l’honneur et la gloire pour les siècles sans fin.
St Jean-Paul II, Via Crucis, Vendredi Saint 2000