MÉDITATION DU MERCREDI DE LA QUATRIÈME SEMAINE DE PÂQUES
"... Le risque pourrait être maintenant de ne pas garder ces lumières et de vite les oublier... "
ÉVANGILE DU JOUR - (Jn 12, 44-50)
En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle.
Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »
COMMENTAIRE de l'Évangile
Après l’image de la porte dimanche et celle du berger hier et avant-hier, c’est aujourd’hui l’image de la lumière que Jésus utilise.
Les brebis qui étaient enfermées dans l’obscurité de la bergerie voient le berger faire entrer la lumière lorsqu’il ouvre la porte.
La brebis peut alors avoir ce geste de peur et se réfugier dans l’ombre au fond de la bergerie ; elle peut s’exposer aussi à la lumière en se dirigeant vers le berger qui se trouve à la porte.
Cette lumière, je le crois, nous l’avons accueillie dans nos bergeries respectives pendant tout ce temps de confinement. Nous avons accueilli des lumières sur Jésus, sur notre monde, sur nous-mêmes.
Le risque pourrait être maintenant de ne pas garder ces lumières et de vite les oublier.
Avant de recommencer une vie plus proche de nos habitudes antérieures il est important de prendre le temps d’accueillir ces lumières pour pouvoir en rayonner.